I_DEVELOPPEMENT DES ACTIONS MOTRICES CHEZ L'ENFANT
1° Fonction posturale chez l'enfant
>régulation du tonus et aussi capacité de redressement et de maintien du corps.
Ces fonctions vont mettre en jeu 2 types de sensibilités > proprioceptives (interne à l'organisme) càd
qui informent l'organisme de ses positions et de ses mouvements et qui sont stimulées par les mouvements des muscles et des nerfs.
> exterioceptives, càd ce sont des infos qui viennent de ce qui est extérieur au corps et ce qui va venir des réceptacles càd des organes sensoriels qui ttransmettent infos externes au corps.
Le dvpt postural s'articule autour de le fonction de transport.
2°Fonction de transport
La fonction de transport permet de déplacer le corps entier ou segment à des fins de circulation, d'orientation organisé par des capteurs visuels et tactiles et permet une défense de l'intégrité corporelle ou la protection à l'égard des menaces de l'environnement.
Cette fonction de transport peut également se manifester par modification de l'agencement de l'environnement.
Utilisation d'outils qui prolongent le corps (acte d'intelligence) exple > se tenir assis
3°Fonction expressive
Fonctions motrices expressives (exple : le sourire, mimique)pr établir une communication qui va être au premier plan de tout ce qui va construire un lien d'attachement (mère ou substitut)
Quand cette fonction n'est pas valorisée, l'enfant peut être reclus ou se soustraire à la communication.
4°Fonction développementale.
L'enfant au moment de son développement va trouver dans la coordination motrice ce qui dans son corps,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,
Le corps sert à organiser la séparation entre le monde intérieur et le monde extérieur mais également à structurer 1 schéma corporel càd 1 situation spatiale et temporelle du corps, à structurer 1 image du corps càd 1 corps identifié en lui-même et dans sa relation à autrui.
La fonction développementale= étape décisive du dvpt cognitif car dvpt moteur est source de connaissance et de structuration de la pensée.
L'acte moteur devient un acte signifiant, une intentionnalité et une compétence que l'enfant exerce dans son environnement.
II_ THEORIES DU DVPT MOTEUR
Les actions motrices càd à la fois les capacités posturales et locomotrices s'étendent et se complètent dans l'apprentissage et l'acquisition des habilités motrices et donc la réalisation de gestes complexes nécessitant la constitution d'images mentales (praxie) et permettent 1 complexité croissante des réalisations et donc de ce que l'enfant va pouvoir maîtriser et apprendre de son environnement.
Piaget : schème> action intériorisée, structure de base.
Schème moteur = séquences qui permettent d'intégrer des réalisations de plus en plus performantes pour la maîtrise de l'environnement.
3 courants ppx de compréhension de ce dvpt :
_ le maturationnissme (A, Gesell 50'-60')
Le dvpt moteur se fait ss la forme d'une complexité croissante qui peut se comprendre comme une succession de chgts neuromaturationnels .
Cette complexité se fait à partir de systèmes biologiques qui croissent et se dvpent en dehors de tt apprentissage.
Cette approche permet de dire que la maturation c'est d'abord du dvpt biologique.
Ce dvpt se faisant par une articulation de systèmes et par une maturation progressive des capacités neuronales et motrices qui partent d'un ordre immuable construit autour d'une programmation, cette programmation n'ayant pas besoin des interactions avec le milieu et suivant son propre processus de maturation.
Pr ce courant la maturation nerveuse est nécessaire à tt apprentissage et la croissance se fait par intégration progressive de systèmes qui sont intégrés et dépendant les uns des autres.
_ Approche instructionnelle (Tombower/Gibson)
Le milieu, l'organisme, le mvt et la perception sont des unités distinctes d'un système.
Ce système étant organisé, planifié par un programme.Ce programme, les tenants de l'approche instructionnelle l'appelleront le moteur, qui est établi et organisé par le système nerveux central.
La perception, la conscience du mvt, la planification des actions, la mémoire motrice et l'image mentale du mvt vont organiser l'activité perceptivo-motrice.
C'est par paliers de complexité que les modalités de perception et d'action vont se coordonner par assimilation réciproque en permettant l'intégration multisensorielle de l'expérience.
L'enfant va progressivement par la coordination de la préhension et de la vision apprendre de et par l'expérience à améliorer et à réguler cette coordination.
Il y a une unité primitive des sens mais elle va se décomposer en systèmes percetifs qui permettront à l'enfant de distinguer les qualités multiples des objets .
L'enfant va être sensible à ces différentes qualités et pourra discriminer de façon de +en + précise les infos qui lui viennent de l'extérieur.
Ces par ces biveaux d'appréhension des objets que l'enfant pourra construire son système perceptivo-moteur à partir de 3 paliers:
sensoriel et perceptif (infos des propriétés physiques intrinsèques des objets > lui étant connu
par son déplacement et celui des objets)
Il se complète par le niveau moteur.
Niveau conceptuel : propriétés qui ne sont pas directement perceptibles mais qui sont intuitivement comprises comme des lois physiques qui régissent les déplacements ds le tps et ds l'espace.
Niveau symbolique : capacité de maîtrise du langage et d'images mentales qui sont autant de mode de représentation du réél.
Les 3 niveaux s'imbriquent pour donner à l'enfant la capacité de compréhension et d'action ds l'environnement.
_ Approche dynamique (Bernstein 1967-1968)
Le contrôle et le ctrl gestuel est assuré par des propriétés biodynamiques des segments corporels eux-mêmes.
Ces propriétés permettent 1 ctrl progressif qui obéit à des coallitions fonctionnelles des chaînes musculo-articulaires.
Cette approche est à la croisée entre approche maturationnelle et l'instructionnisme _ lien entre l'aspect neurologique et moteur du mvt.
On met en oeuvre ces approches avec le kinésique > étude du fondement des interactions qui permettent le mvt et son expression , ces interactions étant l'un des facteurs fondamentaux de l'accordage affectif.
L'accordage affectif est l'appariement ( trouver 1 accord, 1 correspondance) de la conduite de l'adulte sur un paramètre de l'expression de l'enfant.
Ces accordages permettent à l'enfant de dvper une activité interprétative et évaluative des situations et aussi de dvper uen sensibilité à l'interprétation fournie par autrui et une recherche active de l'interprétation d'autrui.
Le bébé considère autrui comme éprouvant des émotions et il est capable d'utiliser l'expression d'autrui comme source d'infos sur sa propre activité évaluative.
Cet accordage affectif est le début de l'intersubjectivité comme fondement d'états mentaux (états attentionnels et intentionnels) qui permettent à l'enfant de conjuguer son attention et de réguler son action conjointe avec autrui.
L'enfant va aller au delà des contenus immédiats des échanges pour s'acheminer vers des objets absents ou des situations imaginaires (symboliser)
Wallon va nous montrer que le comportement est le résultat d'une construction à partir d'une relation entre le biologique et le milieu.
Wallon va nous le montrer en essayant d'obsever les enfants pour expliquer et comprendre par l'observation les différences entre les individus et ainsi donc prendre en compte ces différences qui ont une valeur constitutive.
Il s'agit de comprendre par observation le comportement humain et en même temps aussi d'observer
avec une méthode et une approche expérimentale qui est à la charnière entre deux grands courants, celui du maturationnisme ( qui implique la maturation, nerveuse nécessaire à tt apprentissage) et celui de Baldwin(il y a d'abord un besoin primitif qui est le besoin d'autrui) et on ne peyt comprendre le développement qu'en combinant les deux approches.
Pour Wallon, le psychisme se créé avec et dans les interactions entre la maturation et les rapports à autrui.
Pour cela il faut tenir compte des différences et des contradictions qui restaurent l'histoire de chaque individu dans son processus de maturation et dans la forme d'interaction entre l'enfant et son milieu.
Le mode relationnel de chaque enfant est intimement lié au processus de maturation.
Ce processus de maturation va être activé par et dans la relation.
Wallon pose le problème de la relation entre organique et psychique à travers un élément fondamental : le mouvement.
Le mouvement n'est pas qu'un simple mécanisme d'exécution mais il est sous son aspect tonico postural l'émotion extériorisée.
L'émotion est une réponse à une variation du tonus et c'est ce qui se passe dans et à travers le corps qui est ainsi traduit sous la forme d'une fonction de communication, l'émotion étant le vecteur de communication.
C'est l'émotion qui va représenter le précurseur de la vie sociale.
Le première fonction de l'émotion est d'unir le bébé à sa mère dans la mesure ou c'est dans cette relation que le bébé prend conscience de l'autre et de lui même et prend progressivement conscience de la séparation entre lui et autrui.
Au début il y a indistinction primitive entre l'organique et le psychique et ça n'est que progressivement que la maman décodera les émotions du bébé et la manière dont ce bébé va montrer par le mouvement la signification de ces émotions et donc le passage du psychique dans l'organique à travers un mode de communication avec autrui et la manière dont ces modes de communication vont par le mouvement devenir des émotions signifiantes.
Si au début de la vie il n'y a pas de motivation et de signification dans les premiers cris du bébé, ces premiers cris étant une impulsivité pure selon Wallon. Ca n'est que progressivement que le cri va avoir une signification, à mesure que l'entourage mettra un sens sur ce qui est perçu.
Là où il y aura accord entre le cri et le sens donné à ce cri , se trouvera le début de ce que Wallon va appeler une désignation symbolique, càd une manière d'intégrer une signification en adéquation avec la réponse de l'entourage, qui permet à l'enfant d'intégrer une signification et d'en faire un moyen de communication qui utilise le symbole de cet accord pour signifier cette communication.
C'est de l'empreinte sociale, qui va fixer le psychique et qui va permettre à l'enfant d'accéder à la capacité de représentation, càd à la possibilité de rendre les choses présentes en leur absence (ex: le cri particulier du bébé pour faire venir sa mère.)
L'émotion est le premier signe de la communication.
Le bébé a la capacité d'intérioriser ce qui constitue le lien avec un sujet de son environnement en essayant de lier l'expression de son émotion à ce que peut signifier cet objet dans les représentations de l'enfant.
Cette capacité de représentation va être amplifier par l'accès au langage.
Cet accès venant développer ce que Wallo, va appeler l'intelligence des situations càd la capacité de l'enfant par des postures des mimiques ou des cris d'intégrer et d'interagir avec les acteurs de son milieu.
Le langage permettra à l'enfant de passer de l'intelligence des situations à l'intelligence de la représentation. Le passage se fait grâce à l'imitation.
L'imitation commence très tôt : par le sourire, les gazouillis, mais ils sont précurseurs de l'imitation qui ne sera vraiment symbolique que lorsque l'enfant découvrira la cohérence des gestes et leurs effets sur l'interlocuteur.
Ses propres gestes vont reproduire et/ou intéragir avec les acteurs de son environnement, ce qui permettra à l'enfant de passer de la confusion avec autrui à la distinction et à la séparation.
Wallon considère que c'est par la représentation que la prise de conscience de soi se constitue.
C'est grâce à l'imitation que se forme le moi de l'enfant dans son interarction avec le socius ( environnement social).
Chaque individu porte en lui un autre, càd qu'il se distingue après s'être confondu avec l'autre.
C'est dans le rapport aux autres que l'enfant se construit.
L'autre c'est celui à partir duquel nous allons découvrir les autres et qui est la mesure de tous les autres.
Zazzo dit : « c'est un fantôme que chacun porte en soi »
L'enfant est un être social > attachement à l'autre > le sujet peut passer du biologique au psychique.
Wallon: « je n'ai jamais pu dissocier le biologique du social, non que je les crois réductibles l'un à l'autre mais parce qu'ils me semblent chez l'homme si étroitement complémentaires dès la naissance qu'il est impossible d'envisager la vie psychique autrment que sous la forme d'une relation réciproque. »
Wallon, fondateur de la notion d'attachement, qui est une tendance vers l'objet, vers quelquechose qui est moi et non-moi mais qui est en même temps une complémentarité au moi.
Wallon : le premier attachement de l'enfant correspond aux premiers instants de la vie aux liens qu'il tisse avec la personne qui lui procure les soins.Et ce lien est la recherche d'une complémetarité.
Le moi et l'autre se forment ensemble.Pour Wallon le moi se construit à partir de l'autre.
Il y a des échanges entre la mère et l'enfant qui sont des messages à peine perceptibles qui permettent à l'enfant de se construire à partir de l'autre et c'est dans une interaction entre les deux que l'enfant peut se construire.
L'attachement est donc la complexité progressive de ces interactions.
Il ne dépend pas donc seulement des éléments biologiques.
La construction du lien se fait par échange d'affect, par la réalisation d'une coaction dans laquelle l'un et l'autre sont solidaires.
Un individu se créé en fonction de l'autre et en fonction de ce qui dans ce rapprochement entre l'enfant et cet autre va permettre à l'enfant de se découvrir lui-même dans et par le regard de l'autre avant de se découvrir dans un miroir.
Pour Piaget les comportements correspondent à des différences entre grandes fonctions psychologiques et il est important de comprendre ces comportements dans l'interaction avec le milieu.
Ces interactions sont en même temps qu'une socialisation, une construction de l'intelligence.
Pour Piaget la socialisation est un processus intellectuel.
Quand il a accès à la réciprocité l'enfant peut se socialiser.
Piaget : égocentrisme > un des stades intelligence de l'enfant , celui-ci pouvant signifier à un moment que l'enfant n'accède pas à la capacité de sortir de soi, d'empathie avec l'autre pour justement partager et se représenter l'autre comme soi-même.
Wallon : les stades du dvpt
>5 stades :
_ stade 1 : stade impulsif (0/3mois)
stade émotionnel (3/12 mois) > symbiose affective/ source de la conscience, de l'émotion et du langage.
_ stade 2 : stade sensori-moteur (1/3 ans) > dvpt intelligence pratique et représentative.
_ stade 3 : personnalisme (3/6 ans) > crise de la personnalité (opposition)
> période de grâce
> période d'imitation
_ stade 4 : stade catégoriel ( 6/11 ans) > stade des conduites intellectulles et affectives/la pensée se dvppe.
_ stade 5 : adolescence > puberté
> reviviscence de la crise des trois ans
> regain d'opposition
> interrogation sur la raison d'être des choses.
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